Alors que l'administration Obama semble prête à dialoguer avec le régime syrien, Damas permet à Al-Qaida de rentrer en Irak par sa frontière et aide toujours le Hezbollah et le Hamas

L'option diplomatique retenue par Obama face au régime alaouite est loin d'avoir rassuré Tel-Aviv. Qui craint que Washington ne joue dans la foulée la carte de l'apaisement avec Téhéran.

Les troupes israéliennes devraient avoir évacué Gaza d'ici à la fin 2005, alors que la "feuille de route" prévoyait à cette date la création d'un Etat palestinien. Pourtant, la communauté internationale a entériné ce plan qui n'empêchera pas le gouvernement de M. Ariel Sharon d'accentuer sa mainmise sur la Cisjordanie. Dans ce contexte instable, Washington, embourbé en Irak, intensifie ses pressions sur la Syrie.

Toutes les pistes convergent vers le régime syriens, accusé d'être derrière l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri. Néanmoins, c'est avant même la fin de l'enquête que les Etats-Unis développent une offensive concertée avec la France contre Damas

De plus en plus de voix s'élèvent à Washington en faveur d'une intervention militaire en Syrie. Mais le président Obama craint qu'une telle intervention ne nuisent aux intérêts américains.

Les Etats-Unis peuvent-ils dissuader les crimes de guerre sans partir en guerre ?