"Des lumières et des ombres", l'événement que le Centre Pompidou consacre à Apichatpong Weerasethakul, donne la mesure de la variété des formes de son oeuvre : une rétrospective intégrale de ses longs et courts métrages, une exposition dans l'atelier du sculpteur Brancusi plongé dans une nuit artificielle trouée de lumineuses installations, et une performance en réalité virtuelle emmenant ses spectateurs-somnambules dans une caverne cosmique. Il aspire désormais à retrouver l'innocence et l'émotion primitive des formes simples et directes.

Profitant de la dynamique apportée par la nomination de Strasbourg comme Capitale mondiale du livre, Gustave Doré est (enfin) mis à l'honneur dans une exposition digne de ce nom en son royaume, après celle organisée au musée d'Orsay en 2014.

La mairie de Montpellier consacre, dans le cadre de la Semaine de la laïcité, une exposition à la figure de Marianne – qui ne fut pas toujours la femme au bonnet phrygien que l’on connaît aujourd’hui. Si elle trône dans les mairies depuis les années 1880, l’allégorie de la République a beaucoup évolué, et ce, depuis la Révolution.

La Contemporaine questionne les expériences et les modes de participation et de perception de la guerre par les enfants, sur tous les continents, depuis la Première Guerre mondiale.