A l'épreuve du pouvoir, certains partis politiques ont policé leur discours, en l'expurgeant des saillies les plus racistes. S'ils agrémentent leur programme d'un volet social pour conquérir de nouveaux électeurs, ils ne renoncent pas à leur fonds de commerce : nationalisme exacerbé et références ethniques.

Malgré les horreurs du nazisme et les désastres du fascisme, certaines organisations se réclament de ces idéologies. Pour ces mouvements, l'antisémitisme - sorti de l'ombre au début des années 1980 - s'accompagne désormais d'une détestation des musulmans. Dans certains pays, c'est la haine des pauvres, considérés comme des sous-hommes, qui domine, se transformant en haine ethnique, singulièrement à l'encontre des Roms.

Selon saint Augustin, les péchés sont comme des parodies des vertus, des imposteurs qui se servent du champ lexical de chaque vertu dont ils sont l'image trompeuse, afin d'induire en erreur le pécheur. Les passions moins avouables se glissent sous le masque linguistique des sentiments nobles, flattant nos faiblesses.

Des partisans de La Manif pour tous à Denis Tillinac en passant par Renaud Camus, le maire de Béziers veut réunir tous ceux qui se situent à la droite des Républicains.Avec la bénédiction du FN.

Le candidat des Républicains multiplie les sorties radicales, tandis que la présidente du FN adoucit son discours. Un échange des rôles qui ne présage rien de bon pour la France et l'Europe, met en garde ce quotidien libéral allemand.

Pour la presse étrangère, aucun doute, Marine Le Pen se sent pousser des ailes après la victoire surprise de Donald Trump aux Etats-Unis. Et, même si elle échoue au second tour, elle a déjà gagné, estime "The Spectator". Sécurité, identité, souveraineté, c'est elle qui a imposé les termes des débats à droite. Nicolas Sarkozy incarne mieux que personne cette droitisation du discours, alors qu'Alain Juppé joue la carte de la nuance pour remporter la primaire.

Polémique à propos de "Chez nous". Le film du réalisateur belge Lucas Belvaux sortira en France le 22 février 2017, en pleine campagne électorale. Il y met en scène la trajectoire d'une infirmière du Nord prise dans les filets d'un Bloc patriotique qui veut en faire l'une de ses égéries. Les proches de Marine Le Pen crient au scandale. Décryptage.

Selon cet analyste russe, la montée en puissance de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen dans le paysage politique français marque la fin d'une ère de centrisme et de calme en Occident.

Le Front national au second tour de la présidentielle 2017 : depuis plusieurs mois, tous les sondages le prédisaient. Le 21 avril 2002, en revanche, la surprise fut totale. Personne - ou presque - n'avait anticipé la qualification de Jean-Marie Le Pen au côté du président sortant. Pour "M", le clan Chirac raconte la stupeur et la gravité dans les rangs du RPR, et la douloureuse campagne qui s'en est suivie. Entre front républicain et reconfiguration de la droite.

Ils imaginaient déjà le festival de Cannes ouvert par le ministre de la Culture de Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, ou le comédien frontiste Franck de Lapersonne paradant sur la Croisette : les professionnels du cinéma n'ont pas été les moins soulagés par le résultat de la présidentielle. Mais à quoi aurait bien pu ressembler le cinéma sous la présidence lepéniste ?

La réaction de Donald Trump à la suite des violences mortelles à Charlottesville en dit long sur sa responsabilité dans le climat de racisme qui sévit aux États-Unis, juge ce journaliste américain.

Portée par Internet et par de nouveaux leaders, et galvanisée par les discours anti-immigration de Trump, la droite radicale a mis de côté ses vieilles divisions. Les nationalistes blancs n'hésitent plus à se montrer à visage découvert, comme à Charlottesville. Sommaire. Trump réveille des tensions de l'Amérique. Un président indéfendable. "Le racisme est dans l'ADN de Trump".