Ils trouvent le MR mollasson, partent en croisade contre les "padamalgam" et les "Bisounours" de la "gauche bien-pensante" se rêvent en Trump ou en De Wever, et se détestent jusqu'à l'intime. En Belgique francophone, la droite de la droite est en guerre contre tout le monde. Y compris contre elle-même.

Le salut nazi à Charleroi, les accusations de profilage ethnique des forces de l'ordre de Blankenberge ... L'extrême droite prospère-t-elle dans les rangs de la police comme elle progresse dans la société ? Non, selon Eddy Quaino, représentant permanent à la CGSP-Police, le syndicat socialiste. Mais il faut rester vigilant.

Endeuillée par des crimes racistes, la capitale de la Flandre est devenue le symbole de l'intolérance et du nationalisme qui gangrènent l'Europe.

Phénomène européen, la poussée de l'extrême droite touche aussi la Belgique. Mais le succès confirmé du Vlaams Blok en Flandre n'a pas d'équivalent en Wallonie.

Le cordon sanitaire instauré par les partis démocratiques empêchera-t-il les nationalistes flamands de déferler à l'automne prochain sur Bruxelles ?

Depuis vingt ans, la télévision belge se refuse à inviter les représentants des partis d'extrême droite. Mais ce principe connaît des failles.

Le directeur d'Amnesty International vient de quitter ses fonctions après une trentaine d'années au service de la liberté politique dans le monde et en Belgique. Au coeur de son bilan : les dangers croissants du populisme et de la droite extrême.