L'homme politique analyse dans un livre passionnant les tableaux qui, selon lui, ont fait la France.

C'était il y a trente ans, c'est-à-dire hier matin. La France de gauche, radieuse, portait François Mitterrand à l'Elysée et inscrivait le 10 mai au rang des dates qui changèrent l'Histoire - à défaut de changer la vie. Au coeur de l'équipe victorieuse, il y avait les ″sabras″, une nouvelle génération de socialistes à haut potentiel intellectuel et politique, ayant apporté au candidat Mitterrand leur jeunesse et leur expertise. Au coeur des sabras, il y avait Laurent Fabius, normalien, agrégé de lettres classiques et énarque.

Habitué des hémicycles et des réunions politiques, l'ancien Premier ministre n'en reste pas moins un amateur et collectionneur qui croît en la vertu sociale de l'art.

Le ministre des Affaires étrangères fait le tour d'un continent qu'il découvre avec passion. De Tunis à Bangui et du Sahara aux Grands Lacs en passant par Bamako, où, dit-il, personne ou presque n'aurait été ″capable de faire ce que la France a fait″.

Alors que la croissance ralentit et que le chômage repart, le ministre de l'Economie et des Finances qui nous a reçu dans sa propriété du Gers, diagnostique un simple trou d'air.

C'est une guerre qui ne devrait pas avoir lieu. Ni Hollande ni Fabius n'en voulaient, et pourtant elle est bien là. François Bazin démontre l'incroyable engrenage qui a conduit le PS au bord de la crise de nerf.

Comment a-t-il vécu la défaite ? Quelles leçons en tire-t-il ? Votera-t-il la révision constitutionnelle ?

Retour réussi : même les non-fabiusiens en conviennent. Sitôt intégré à l'équipe Jospin, l'ancien "plus jeune premier ministre de la République" a retrouvé ses marques.

A l'aube de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris en Décembre 2015, le ministre des Affaires étrangères lance un cri d'alarme. Et définit la priorité de la gauche de demain : l'environnement avant tout.

D'Ingres à Pierre Soulages, l'ex-Premier ministre parcourt dans un livre stimulant l'imaginaire français à travers le regard de douze peintres.

Le pays va-t-il tomber de Charybde en Scylla ? Accouché au forceps, son plan de sauvetage éloigne la perspective d'une banqueroute. Mais il expose un pays humilié et en colère au risque d'une déflation-récession, sans éteindre complètement la spéculation.