Un commissaire-priseur, un courtier et un vendeur ont été condamnés pour la vente d'un faux bronze numéroté de Zadkine, tandis que la Ville de Paris et le fondeur historique de l'artiste ont obtenu réparation.

La maison de ventes Sotheby's et le Musée du Louvre sont éclaboussés par l'affaire des peintures à l'origine douteuse.

Cranach, Hals, Gentileschi... Tableaux de maîtres, copies anciennes ou brillantes contrefaçons modernes ? La bataille entre experts ne fait que commencer.

Soigneusement préparées, la publication et l'annonce aux éditions du Seuil d'un carnet jusqu'ici inconnu comportant 65 dessins de Van Gogh a fait la une de tous les médias. C'était le premier objectif. Il s'agit aussi pour les conseillers de la propriétaire de ce possible trésor d'entamer un dialogue avec le musée d'Amsterdam qui, pour l'instant, doute de l'attribution au peintre de ces esquisses à l'encre réalisées lors de son séjour à Arles.

Après les scandales Lupu et Fallot en 2016, la justice a ouvert une troisième instruction sur des soupçons d'un trafic de faux meubles Louis XIV. Sur la sellette, la galerie Kraemer clame son innocence.

"Le Monde" révèle un système de blanchiment en lien avec les "Panama Papers" derrière le scandale qui ébranle le marché du mobilier ancien.

C'est dans une odeur de soufre et sous haute surveillance policière que s'est déroulée, mi-septembre à Paris, la Biennale des antiquaires. Car, depuis le scandale des "fausses chaises de Versailles", la chasse à la fraude est ouverte. Trois jours avant l'inauguration, le Louvre était d'ailleurs sur le point d'acquérir une commode classée trésor national... factice. L'opération mains propres s'annonce délicate dans un milieu où des millions d'euros sont enjeu.

Deux commissaires-priseurs et un expert viennent d'être condamnés à des dommages et intérêts pouravoir présenté comme authentique une peinture de Soutine, qui s'est révélée être un faux.