Nous avons l'intime conviction que tout film historique parle aussi, voire d'abord, de l'époque de sa réalisation. Aussi attendions-nous avec impatience le nouveau film de Pierre Schoeller, "Un peuple et son roi" : parce que nous avions aimé "L'Exercice de l'Etat", parce qu'il s'agit d'une superproduction d'une ambition et d'une ampleur inhabituelles dans le cinéma français, parce que le sujet, quoique historique, recoupe celui de l'ouvrage précédent.

"Twilight", "Hunger Games", "Le Labyrinthe"... La disparition des franchises destinées au public jeune adulte signe-t-elle la fin d'un genre ? Alors que "Le Labyrinthe : le remède mortel", troisième volet de l'excellente série SF/post-apo débarque en salles, le réalisateur Wes Ball fait le point.

L'art du serial est affaire de liaison et de déliaison. Ce qui a été construit par un épisode doit être défait par le suivant, et ainsi de suite. Il ne s'agit pas seulement de tenir le spectateur en haleine, mais de temporiser, de retarder l'échéance incertaine, de remettre à plus tard le verdict que renferme toute entreprise fictionnelle.