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Films gore

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Pour son deuxième film, "Possessor", Brandon Cronenberg, fils du cinéaste David Cronenberg, reste fidèle à son goût pour la body horror, mais en donne une version personnelle et arty, prouvant que bon sang ne saurait mentir. Comment une histoire de possession par des corps étrangers dévoile qui on est vraiment.
Numéros de page :
pp.46-49
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Bibliothèque des Littératures d'Aventure Libre accès 791.43-1 FRA Disponible
Année de parution :
2016
Le torture porn désigne depuis les années 2000 un sous-genre du cinéma d'horreur et d'exploitation apparu depuis longtemps déjà. Il s'agit d'histoires où des victimes sont soumises à toutes sortes de brutalités et autres atrocités dont l'issue leur sera généralement fatale. Vilipendé par la critique mais commercialement fructueux (voir la franchise Saw, le succès des Hostel...), le torture porn a relancé le débat sur la prétendue nocivité du cinéma d'horreur. Considéré comme le véhicule des pulsions sadiques et misogynes de ses auteurs et de son public, il demeure trop méprisé pour avoir fait l'objet d'une étude objective et approfondie dans notre pays. Cet ouvrage propose d'explorer les enjeux et les thèmes du sous-genre. Il remet ainsi en cause certains principes du féminisme radical et d'une pensée politiquement correcte qui tendent à l'aseptisation du cinéma horrifique. Le torture porn, héritier d'une tradition subversive du cinéma d'exploitation, y est envisagé comme le vecteur d'une sensibilité postmoderne empreinte de scepticisme envers les valeurs morales, politiques et culturelles en vigueur. Il questionne la validité du modèle patriarcal et redéfinit les enjeux de la féminité en offrant de mémorables portraits de femmes violentes et en dépeignant une masculinité en crise. Lieu de l'instabilité, de l'incertitude et de la déconstruction (des corps comme des concepts), le torture porn se dérobe aux notions établies de bien et de mal, de conservatisme et de progressisme, de haute culture et de sous-culture, pour jongler avec les paradoxes et les diversités. Il restitue au cinéma d'horreur sa force brute de questionnement et ses vertus d'inconfort.
Editeur :
Collection :
Débords
Importance matérielle :
1 vol. (299 p.) : 22 cm
9782915083866
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B3 Centre de ressources Musique et Cinéma 791.2 VIDEO Disponible
Année de parution :
2018
Au milieu des années 1970, l'apparition des magnétoscopes change radicalement la manière de consommer le cinéma, les spectateurs pouvant désormais louer sans aucun contrôle préalable des films que les salles ne projettent pas. Les éditeurs de cassettes vidéo remplissent alors les catalogues d'œuvres souvent inédites, parfois pornographiques, violentes ou interdites qui échappent à tout contrôle pour le plus grand plaisir des amateurs de Bis. Au Royaume-Uni, les pouvoirs publics sont alertés par certaines associations familiales qui ne comprennent pas que des enfants puissent voir librement des films honteux et dégradants. Pour contrer la diffusion d'œuvres jugées particulièrement dangereuses pour la jeunesse, la police anglaise organise et multiplie des saisies médiatisées dans les vidéoclubs en vertu de la loi de 1959 réprimant l'obscénité. À la demande de la principale association des vendeurs et loueurs de vidéos de Grande-Bretagne qui souhaite éviter que ses membres ne fassent l'objet de poursuites judiciaires, les autorités finissent par publier en 1983 une liste infamante de 72 titres stigmatisés sous la dénomination de Video Nasties. […] (Christophe Triollet) SOMMAIRE // Panique morale, censure et vidéos // Un siècle de censure britannique du cinéma // The Guidelines //Video Nasties. Une incroyable chasse aux sorcières // Petite chronologie du contrôle des vidéogrammes au Royaume-Uni // Les titres alarmistes de la presse britannique // The list of 72 Video Nasties // Chronique des 72 Video Nasties
Editeur :
Collection :
null; 04
Darkness, censure et cinéma
Importance matérielle :
1 vol. (320 p.) : ill. : 21 cm
9782367162218
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B3 Centre de ressources Musique et Cinéma 791.1 GORE Disponible
Année de parution :
2017
Collection consacrée à la censure au cinéma. Tome 1 : le gore et la violence. Le cinéma gore, c'est grave ? (Christophe Triollet) 11 NIFFF 2011 : le gore, d'un mode de représentation à son institutionnalisation (Julien Bono) 21 Croquemitaine. Morale puritaine et “gorification” (Lionel Trelis) 31 La violence du slasher film. Une affaire de morale (Florent Christol) 37 L'horreur à la télévision américaine. Quand la peur s'invite dans le salon (Benjamin Campion) 69 Le gore cronenbergien (Fred Bau) 81 Le gore dans les films sur le Moyen Âge. D'un passé à l'écran au passé comme écran (Yohann Chanoir) 113 Fulci, le gore et la censure (Lionel Grenier) 129 De l'influence d'Akira Kurosawa sur le cinéma sanglant (Eric Peretti) 143 L'épopée Sushi Typhoon. Sexe, gore et humour potache (Sébastien Lecocq) 153 Lucifer Valentine. Sympathy for the devil (Sébastien Lecocq) 163 Paul Verhoeven. Goor, vous avez dit goor ? (Fred Bau) 171 Torture, inquisition et sorcellerie au cinéma (Albert Montagne) 193 Gorenographie. Du sang, du foutre et des vampires (Alan Deprez) 205 Snuff movies, légende ou réalité ? (Christophe Triollet) 221 Torture porn, jusqu'au bout de l'horreur (Christophe Triollet) 227 Violence au cinéma (Christophe Triollet) 233 Violence et cinéma (Jean-Baptiste Guégan) 239 Violence et châtiment. La justice par la mort (Lionel Trelis) 249 La violence est parmi nous (Christophe Triollet) 255 Mimétisme et confusion (Lionel Trelis) 259 France-Chine. Violence, cinéma et censure (Jean-Baptiste Guégan) 265 Conflits de génération, suicide et ultra violence. Tabous cinématographiques d'une jeunesse sacrifiée (Sébastien Lecocq) 271 Les films X violence. Une censure méconnue du cinéma français (Albert Montagne) 279 L'affaire du film Martyrs (Christophe Triollet) 289 Les revues interdites (Bernard Joubert) 295 Brèves censoriales (305)
Editeur :
Collection :
; 01
Darkness, censure et cinéma
Importance matérielle :
1 vol. (334 p.) : ill. : 21 cm
9782367162058
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