Victimes de leur succès, les gestionnaires d'investissement socialement responsable (ISR) doivent désormais rendre plus clairs leurs critères de sélection. Une opération "mains propres" pour déminer l'accusation de "greenwashing", et répondre à une demande croissante des épargnants. Sommaire. Les placements durables sous haute surveillance. Les bons choix de la finance verte. Les produits immobiliers face au défi écolo. Impôts: le temps des déclarations.

Agir chaque jour dans votre intérêt et celui de la société » ; « Donnez du sens à votre épargne »… Si l’on s’en tenait aux slogans, nos banques seraient de prodigieuses militantes de la philanthropie et de l’écologie. Et de fait, toutes ou presque proposent des fonds dits « responsables », « verts », « durables » ou « soutenables », promettant d’utiliser nos bas de laine (via une assurance-vie ou une épargne salariale) pour la noble tâche de financer des entreprises « vertes », des énergies « propres » et autres chantiers « en faveur de la transition écologique ».