Nicolas Sarkozy veut sanctuariser dans la Constitution l'obligation de discipline budgétaire. La réalisation de cet objectif est très aléatoire alors qu'il y a urgence.

Les magistrats financiers manifesteront le jeudi 9 février 2012 devant l'institution. Un épisode d'un combat, qui depuis cinq ans, oppose ces gendarmes de la République à la classe politique.

Rencontre, en mars 2012, avec Didier Migaud, président de la Cour des comptes, en France, qui revient sur les missions, les compétences et l'organisation de l'organisme. Son objectif : contrôler partout où de l'argent public est engagé, la régularité, la probité et la qualité de la gestion. Ses priorités : la maîtrise des finances publiques, l'efficacité des politiques publiques, la gouvernance et le management publics.

Dans son rapport annuel, la Cour des comptes s'intéresse à nouveau aux projets et équipements culturels publics. Les sages de la rue Cambon ont audité la Monnaie de Paris, la Fondation du patrimoine, le Mont-Saint-Michel et le Centre des monuments nationaux, distribuant parfois avec agacement bons et mauvais points.

Elle est aujourd'hui l'une des institutions les plus indépendantes et les plus respectées. Chargée de contrôler les finances publiques, elle a un rôle crucial, vu l'endettement abyssal de la France.

L'Elysée a dû mettre un terme à une convention signée avec celui à qui le président croit devoir son élection.

Avant le débat sur le traité de stabilité, le président a préféré la pédagogie vis-à-vis des partisans du non. Au risque de brouiller son message.

Règle d'or de M. Sarkozy : inscrire la baisse des déficits dans la Constitution.