Foot. Le Qatar veut devenir une super-puissance du sport. Objectif : la Coupe du monde 2022.

Plusieurs membres de la Fédération internationale de football Association, dont le Nigérian Amos Adamu, sont soupçonnés d'avoir monnayé leur voix à quelques semaines du vote pour l'attribution de la coupe du monde 2018, le 2 décembre 2010.

Après la publication d'une enquête dans le ″Sunday Times″, plusieurs membres du comité exécutif ont été suspendus de leurs fonctions pour ″manquement au code éthique″. Parmi eux, quatre Africains.

On ne donnait pas cher des chances de Doha. Pourtant, c'est ce au petit émirat que la Fifa a décidé de confier l'organisation du Mondial de 2022, au grand dam des autres candidats. Et de la presse sportive occidentale.

Si les médias français n'ont pas voulu faire de la victoire des Bleus lors de la Coupe du monde un symbole national, ce n'est pas le cas de ce journal conservateur allemand, qui estime que le sport est un reflet de la société.

Le 23 novembre 2010, Nicolas Sarkozy, le prince héritier du Qatar et Michel Platini déjeunaient à l'Elysée. Cinq ans plus tard, l'émirat se prépare à accueillir le Mondial 2022, rêve de conquérir l'Europe avec le PSG et Platini est fragilisé dans sa course à la présidence de la FIFA.

La prochaine Coupe du Monde de football aura lieu au Qatar. En hiver et dans huit stades entièrement climatisés. Le collège d'ingénierie du Qatar a imaginé un système, écologique, qui garantit une température constante de 26°C au niveau de la pelouse.

Pendant le Mondial, la République du Caucase accueille l'équipe d'Egypte et sa star, Mohamed Salah. Une nouvelle occasion pour le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, d'utiliser ce sport comme outil de propagande.

A sept mois de la Coupe du monde de football, le Vif/L'Express montre, à travers les trente-deux pays qualifiés, combien le sport roi et la politique sont intimements liés. Premier épisode : comment la Russie veut profiter du Mondial à domicile pour retrouver sa puissance passée. Une sacrée gageure au vu des tourments de ce pays.

A sept mois de la Coupe du monde de football, le Vif/L'Express montre, à travers les trente-deux pays qualifiés, combien le sport roi et la politique sont intimements liés. Deuxième épisode : comment le Portugal se prend à rêver sous l'effet conjugué de la victoire à l'Euro de 2016 et des effets positifs de sa politique antiausiérité.

Le Vif/L'Express montre, à travers les trente-deux pays qualifiés pour la Coupe du monde de football 2018, combien le sport roi et la polititque sont intimenent liés. Troisième épidode : comment le Panama s'est miraculeusement qualifié pour la Russie, une première dans son histoire, et comment son président surfe habilement sur les vagues du succès.