Il y a bien longtemps que l'alternance n'est plus considérée comme une voie de garage réservée aux mauvais élèves. Elle fait même depuis quelques années une percée remarquée dans l'univers des grandes écoles.

Chaque année, deux étudiants sur dix quittent l'enseignement supérieur sans diplôme. Certains dès la première année d'études postbac, et souvent avant Noël. La ″deuxième rentrée″ de l'alternance est peut-être une bonne solution pour eux...

Si l'alternance est un moyen de formation professionnelle, il paraît possible d'en avoir une approche didactique et de penser les lieux, les temps et les conditions au regard de fonctions spécifiques que les différents acteurs pourraient porter.

Les ressources sont la première préoccupation des étudiants. Un quart d'entre eux estiment qu'elles sont insuffisantes. Et un sur cinq travaille pour financer ses études, ce qui le pénalise souvent dans son cursus.

La formation en alternance, modernisée et diversifiée, connaît un franc succès. Elle offre une vraie porte d'entrée au monde du travail.

Plus communauté éducative qu'internat, la MFR est un lieu pour reprendre pied.

Défricheur acharné de nouvelles façons d'apprendre et d'enseigner, notamment en matière de formation en alternance, Bertrand Schwartz a consacré des dizaines d'années à démonter que l'on pouvait moderniser sans exclure.