L'enfance et la jeunesse de l'écrivaine qui grandit dans un orphelinat puis chez un pasteur qui lui transmet le goût des livres. Elle rejoint ensuite sa grand-mère à Cuba, puis son père, alcoolique, dans le New Hampshire. Forcée d'abandonner ses études, elle part en Californie, où elle joue dans des productions médiocres. Le récit se clôt sur ses retrouvailles avec sa mère.

En 1946, P. Fox a 22 ans lorsqu'elle entreprend un voyage à travers l'Europe. Durant un an, elle traverse les ruines de Londres, Varsovie, Paris, Prague ou Madrid pour le compte d'une petite agence de presse britannique. Dans ces mémoires, elle fait le récit de ses déplacements à travers les frontières brouillées du continent et décrit les lieux qui témoignent des horreurs de la guerre.

En 1946, Paula Fox entreprend un voyage dans l'Europe d'après-guerre avec l'espoir bien américain d'acquérir de l'expérience, voire d'y trouver un salut. Elle a vingt-deux ans, et passera une année à traverser les villes meurtries de Londres, Paris, Varsovie, Prague, Madrid et autres, comme correspondante pour une petite agence de presse britannique. Elle décrit au fil de ses déplacements à travers les frontières brouillées de l'Europe ses visites imprévues de châteaux à l'abandon, d'églises détruites ou encore Varsovie dévastée ; ses nuits passées dans les appartements de lointains parents ou d'amis, dans des pensions miteuses. Jeune femme seule, sans projet ni salaire stable, elle se révèle à elle-même dans ce continent en reconstruction.