Ils sont à ce jour 53 soldats tombés là-bas, près de Kaboul. Mais que savons-nous d'eux ? ″L'Express″ est allé à la rencontre des proches de quatre d'entre eux. Ils racontent leur destin et se souviennent. Pour qu'on n'oublie pas.

Le socialiste Alain Richard était ministre de la Défense lorsque Paris a décidé d'envoyer des troupes en Afghanistan après le 11 septembre 2001. Il revient sur les raisons de cet engagement.

Paris a commencé le retrait anticipé de ses soldats des montagnes de la Kapisa, au nord-est de Kaboul. Qu'en pensent les habitants de cette province stratégique, où les talibans sont de retour malgré la présence des troupes tricolores ? L'Express est allé à leur rencontre.

Pour son premier sommet de l'Otan, François Hollande annoncera un départ anticipé des troupes françaises. En fait, le calendrier ne changera pas beaucoup.

Le manque de résultats probants devant les coups de boutoir des talibans, ainsi que les pertes qui se multiplient sur le terrain ont retourné l'opinion publique en Occident. La bonne guerre se transforme en mauvaise opération au moment où les résultats de l'élection présidentielle contestée risquent d'accentuer le chaos sur place.

Exfiltrés en France, les interprètes de l'armée craignent pour leur famille restée sur place.

Onze ans de guerre, 88 soldats français tués et un sentiment d'amertume chez les familles, à l'heure du retrait des troupes d'Afghanistan : les leurs sont peut-être morts pour rien Des témoignages percutants, alors que l'armée française s'engage au Mali.

A quelques mois du retrait des troupes françaises d'Afghanistan, les archives militaires font, elles aussi, l'objet d'un rappatriement en France. Une opération préparée avec minutie et discrétion dans un environnement hostile.

Faute de changer le rapport de forces en faveur des troupes de l'Otan, l'envoi de 700 soldats français supplémentaires pourrait inciter d'autres pays à envoyer des renforts.

Nous, les Français, on sait être proche des populations, c'est notre tradition, répétaient les militaires français avant l'embuscade meurtrière du 18 août 2008.