Exlclusif. Claude Allègre écrit un essai iconoclaste sur lui. Richard Millet l'a suivi chez Jeanne d'Arc. Et Nicolas Sarkozy s'est confié au ″Point″. Inattendu...

AA+. La perte d'un A n'est pas la fin du monde mais bien la mort des illusions. ″Le Point″ raconte dans les 26 pages qui suivent comment on en est arrivé là et, surtout, ce qui va advenir.

Le président a rédigé quatre-vingt pages pour s'expliquer.

Inventaire des mesures qui fâchent et dont l'Elysée, comme l'opposition, évite de parler.

Quelle influence les frères exercent-ils sur le pouvoir actuel ? Quel crédit Nicolas Sarkozy leur accorde-t-il ? Quel rôle exact joue le secrétaire général de la présidence, Claude Guéant, particulièrement au coeur des relations avec ces réseaux ? L'Express a mené l'enquête.

Cette fois, Nicolas Sarkozy doit s'y résoudre : il va sacrifier le très symbolique bouclier fiscal, s'attaquer à l'ISF et à l'imposition du patrimoine. Résidence principale, plus-values... Les grands axes de la réforme se dessinent. Mais quelle en sera l'étendue ? Enquête sur un casse-tête politique.

Les crispations entre le président et le Premier ministre ne sont pas seulement conjoncturelles. Autour de Fillon travaille une équipe dont la culture n'a rien à voir avec celle de l'Elysée.

Sa voix est encore voilée, après le pontage coronarien qu'il a subi le 12 juillet 2011, et qui lui a valu quatorze jours d'hospitalisation. Mais, à l'approche de la campagne présidentielle, le ministre de l'Intérieur a bien l'intention de se faire entendre. Immigration, communautarisme, insécurité : cherche-t-il à séduire les électeurs du FN ? Egalement soupçonné par Martine Aubry d'être à l'origine de rumeurs sur son compte, Claude Guéant contre-attaque. Et évoque son rôle - hier à l'Elysée, aujourd'hui au gouvernement - toujours au plus près de Nicolas Sarkozy.

Certaines mesures d'économie du plan Fillon font râler le Medef. Pour la forme. Car les entreprises n'ont pas à se plaindre de la politique suivie depuis 2007.

Est-il fichu ? A sept mois de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy regarde ses hommes tomber. Les affaires n'épargnent aucun des fidèles du chef de l'Etat.

Pour avancer (et montrer que l'on avance), le meilleur moyen est encore de bouger : c'est l'un des théorèmes du sarkozysme. Ce président aura sillonné la France comme aucun de ses prédécesseurs. Il avait inauguré sa méthode à peine nommé au ministère de l'Intérieur, en 2002. Le terrain, lui, ne ment pas ; rien ne vaut donc en déplacement. Avec ce chef de l'Etat qui passe rarement inaperçu, avec cet homme prompt à se saisir des symboles, la géographie est devenue une politique. C'est ainsi. Les lieux ont une histoire.