Contrairement à Jacques Chirac, le nouveau président français a choisi l'ouverture vers la Syrie. Pour une partie des Libanais, c'est déjà une trahison.

Le président français a tout essayé pour tenter de renouer le dialogue avec Damas. En pure perte. Aujourd'hui, comme sous Jacques Chirac, la méfiance a repris le dessus.

le chef de l'Etat syrien assistera au défilé militaire du 14 Juillet au côté de Nicolas Sarkozy. Une politique de la main tendue que la France regrettera, estime avec amertume le quotidien beyrouthien An-Nahar.

Le Quai d'Orsay a cru que les mouvements de contestation de 2011 allaient renverser Assad. C'était sans compter le soutien des forces de sécurité, de l'Iran et de la Russie. Avec le revirement d'Obama sur les armes chimiques et les attentats de Paris, la France, isolée, laisse le dossier à la Russie.