Frédéric Martel, auteur de Mainstream (Flammarion), une enquête sur la culture mondialisée, s'insurge contre une francophonie arrogante et ringarde. Il prône l'anglais comme langue de libération et s'explique ici sans tabou. Attention, very politically incorrect !

Polémique dans la Belle Province : les chanteurs s'expriment de plus en plus dans la langue des Beatles. Effet de mode ou révolution ?

Implanté dans 18 pays, le groupe de pneumatiques n'a pas pour autant céder au diktat de l'anglais. Question de culture et d'efficacité.

Doyen dix années durant de la faculté des arts de Winnipeg, au Canada, ce Sénégalais mène un combat acharné pour la défense du français.

Pour l'hebdomadaire casablancais "tel Quel", la société marocaine reste divisée : des élites francophones d'un côté, un peuple arabophone de l'autre. En cause, l'enseignement en arabe, qui comporte de graves carences.

Encore récemment, les brimades étaient le quotidien de l'importante communauté francophone du Maine. Aujourd'hui, tout a changé et les cours de français connaissent un véritable engouement.

Au Liban, l'usage du français se perd petit à petit, surtout chez les plus jeunes. Et lorsque les universités françaises cherchent à recruter des étudiants arabes, elles exigent un "bon niveau d'anglais".

Il est temps pour les auteurs francophones de s'approprier une langue dont les Français se croient toujours les uniques propriétaires.

Goethe souhaitait une Weltliteratur, allemande de préférence. Deux siècles plus tard, Le Bris et Rouaud se prononcent pour une littérature-monde, en français bien sûr... mais l'anglais n'a-t-il pas gagné la partie, se demande l'essayiste Jonathan Derbyshire

Le nouveau secrétaire d'Etat au Développement et à la Francophonie connaît bien le continent noir. Et pourra désormais plaider la cause de Manuel Valls auprès des potentats subsahariens.

Né en 1966 au Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou est un grand écrivain français. C'est aussi un inlassable militant de notre langue. A l'occasion de la Semaine de la langue française et de la francophonie, dont "L'Express" est partenaire, nous l'avons rencontré.