Il y a six ans, les Ecossais Franz Ferdinand remettaient les guitares à l'honneur sur le dance-floor. A contre-courant d'une mode qu'ils ont lancée, ils les délaissent sur un troisième album bourré de tubes : Ca nous excitait de nous débarrasser du statut de groupe indie-rock.

Franz Ferdinand revient, fin août, avec un quatrième album euphorique et funky, leur meilleur à ce jour. Pas mal pour un groupe qui a failli se séparer, de guerre lasse. En attendant leur concert à Rock en Seine, ils illuminent notre bande-son de l'été et nous ont reçus en studio.

Les vétérans américains Sparks et les Ecossais de Franz Ferdinand créent la surprise en publiant un album ensemble sous le nom FFS. Un clash amical et générationnel entre deux groupes qui partagent une même idée de la pop, à la fois sophistiquée et percutante. Ils poursuivront leur lune de miel tout l'été sur scène.

Mené par les frères Mael, le groupe Sparks a marqué les années 1970. Le temps d'un album et d'une tournée, le duo fusionne, sous le nom de FFS, avec les Ecossais de Franz Ferdinand, dirigé par Alex Kapranos, entretien croisé.

Avec un premier album sorti en 2004, ce quartet écossais a connu un succès phénoménal. Restait la question : feu de paille ou non ?

Heureuse nouvelle, le quartette écossais vient d'opérer un vrai tournant : moins de tubes robotiques, davantage de recherche. Son troisième album le révèle tel qu'il est : doué et dance

Celui qui fut cuistot avant de fonder Franz Ferdinand s'est attelé à chroniquer la vie de tournée par le prisme culinaire. Ici aussi, l'Ecossais passe à table.

Fruit de la rencontre entre Franz Ferdinand et Sparks, ce nouveau projet transatlantique titille à juste titre les fans d'excentricité intelligente. Les frères Mael et Alex Kapranos s'expliquent.