En 1610, Galilée annonce dans Sidereus Nuncius ses observations du ciel. Début d'une révolution astronomique - et philosophique.

Plume ou plomb : tous les matériaux doivent chuter de la même façon. Cette expérience de physique, aussi simple que troublante car contre-intuitive, va être à nouveau tenter dans l'espace avec une précision inégalée lors de la mission Microscope. Avec des surprises à la clé ?

Pourquoi les corps flottent-ils ? En raison de leur forme ou de leur densité ? Partie prenante dans cette controverse méconnue, Galilée peina à faire triompher le principe d'Archimède.

Dans sa correspondance, Descartes prétendit ne s'être jamais intéressé aux travaux de Galilée. Pourtant, la condamnation du savant italien l'avait suffisamment effrayé pour le dissuader de publier un traité dans lequel il défendait lui aussi le système héliocentrique.

La théorie des marées de Galilée a longtemps été rejetée sans ambages. Bien qu'incomplète, elle ne peut toutefois être considérée comme erronée, et offre un bel exemple de la démarcation floue entre le faux et le vrai.

Loin de l'image du solitaire révolté, c'est le portrait d'un savant qui voulait engager l'Eglise dans la voie de la modernité que nous présente le spécialiste de la littérature latine de la Renaissance.

En mars 1616, l'Inquisition sanctionne Copernic pour sa théorie héliocentriste. Dix-sept ans plus tard, un autre astronome de génie est réduit au silence par l'Eglise, qui ne l'a toujours pas réhabilité officiellement.

En 1612, alors qu'il observe Jupiter, Galilée aperçoit un astre qui n'est autre que Neptune. Il note même son déplacement sur quelques jours. Mais cela fait-il de lui le découvreur de la dernière planète du Système solaire ?

La position de l'Eglise catholique vis-à-vis de la science est toujours d'une grande ambiguïté ; c'est ce que montre Egidio Festa, en examinant les déclarations de Jean-Paul II sur Galilée.

En apparence simple exposé d'optique, l'un des textes des "Problemi" de Galilée décrit la forme que prennent, dans certaines conditions, les gouttelettes de pluie déposées sur des feuilles de végétaux, et l'action des rayons solaires qui les traversent...