Entre la figure d'un footballeur et celle de Pasolini, Alberto Garlini revisite un demi-siècle d'histoire italienne par le prisme d'un mythe : le sacrifice.

Juriste de formation, universitaire, auteur de plusieurs romans bien accueillis par la critique, Alberto Garlini est né à Parme en 1969. Il disposait donc du recul nécessaire pour brosser une fresque de la vie italienne au cours des trente dernières du vingtième siècle.

Dans ce roman réaliste extrêmement documenté, "Les Noirs et les Rouges", l'écrivain Alberto Garlini s'intéresse à un épisode rarement évoqué de l'histoire italienne, celui du terrorisme d'extrême droite durant les années de plomb, en suivant Stefano Guerra, jeune étudiant au sujet de qui l'éditeur se demande s'il est un "tueur psychopathe, un terroriste sans pitié ou un Pinocchio moderne en quête de père". Vaste programme...