L'intervention de l'armée israélienne dans la bande de Gaza, la semaine dernière, n'a pas interrompu les tirs de roquettes des Palestiniens. Pis : toutes les négociations sont suspendues.

Tel-Aviv, le Hamas, l'Autorité palestinienne, la France et, bien sûr, les Gazaouis, toutes les composantes impliquées dans le destin tragique de cette région se disent "déçues" pour des raisons différentes.

Eriger un réseau de "clôtures de sécurité" le long des frontières ne suffira pas à venir à bout des tirs de roquettes à partir de la bande de Gaza, ni des infiltrations de kamikazes.

Ils ont signé. Israéliens et Palestiniens ont fini par trouver un accord qui organise l'autonomie de Jéricho et de Gaza. Encore faudra-t-il surmonter l'opposition des islamistes.

Après avoir encouragé pendant des années les Israéliens à multiplier les colonies dans les territoires occupés, le Premier ministre est prêt aujourd'hui à verser des indemnités aux colons qui accepteront de quitter Gaza. Ce qui provoque la fureur de l'extrême-droite nationaliste...

Après la destruction, le 23 janvier 2008, du mur séparant l'Egypte de la bande de Gaza, soumise au blocus d'Israël, des milliers de Gazaouis ont franchi la frontière.