Cette étude se demande qui étaient les Barbares et comment était organisée leur société. Elle analyse leurs lois, étudie leur éthique et examine les institutions de la communauté tribale.

Une présentation historique par les arts de ces trois civilisations proches géographiquement et perçues en opposition avec les civilisations classiques méditerranéennes. Les témoignages archéologiques vont à l'encontre de préjugés séculaires et permettent de découvrir les principaux aspects de la société, de l'économie, des villes, de la religion ou encore de la vie quotidienne de ces peuples.

Loin des images d'Epinal qui les présentent depuis le XIXe siècle comme des sauvages vêtus de peaux de bêtes et pillant à tout va, ce livre fait découvrir des sociétés complexes et souvent raffinées, où la guerre est élevée au rang d'un véritable art. Il montre l'équipement, le matériel et les techniques grâce à des photographies de reconstitutions historiques.

C'est un secret bien gardé. Près de 90 % des archéologues allemands ont été membres du parti nazi. Mise au service du nazisme, l'archéologie fournit alors une légitimité scientifique à l'entreprise d'«épuration raciale» et de germanisation forcée menée par le IIIe Reich dans toute l'Europe occupée. Archives à l'appui, Laurent Olivier lève le voile sur l'embrigadement de l'archéologie allemande et met en évidence son obsession à prouver la présence germanique en Europe, et en particulier en France. Il s'agit d'établir la parenté supposée entre les mégalithes de Bretagne et ceux du nord de l'Allemagne et de la Scandinavie pour promouvoir l'idée d'une communauté de sang «nordique», ou de prouver le passé exclusivement germanique de l'Alsace. Ce que révèle Laurent Olivier, dans cette enquête fouillée, c'est à quel point les archéologues français ont largement coopéré, sous Vichy, avec leurs homologues nazis à la réécriture des origines de l'Histoire. Après la guerre, la plupart des archéologues recrutés au service des institutions du IIIe Reich ont poursuivi leur carrière à l'université ou dans les musées, entretenant une véritable omerta sur le passé nazi de l'archéologie.

L'auteur fait revivre le monde mérovingien en mettant l'accent sur le rôle éminent des gens de l'Eglise dans le jeu du pouvoir politique : pouvoir épiscopal, privilège de l'ancienne aristocratie sénatoriale, qui prolonge les idéaux de la romanitas et les frontières des civitates romaines, pouvoir des moines qui introduisent des formes de religion et d'organisation géopolitique nouvelles.

Une synthèse sur les relations entre l'Empire romain et les tribus de Germanie. A la suite du désastre militaire essuyé par les armées romaines face aux guerriers germains en l'an 9, l'Empire abandonne progressivement son projet de soumettre ce peuple. A la fin du IIe siècle, Rome commence alors à éprouver de grandes difficultés pour contenir les incursions germaniques sur le Rhin et le Danube. ©Electre 2021