A Washington, Newt Gingrich était perçu comme un has been des années 1990. Mais l'ancien ennemi juré de Bill Clinton, idéologue fumeux et coureur de jupons imprévisible, profite d'une course à l'investiture républicaine sans favori décisif. Et si c'était lui ?

Le ″Grinch″, challenger de Mitt Romney aux primaires républicaines, a nombre de casseroles aux fesses. Mais il conserve ses chances d'affronter Obama grâce à un discours très musclé et un abattage impressionnant.

L'ex-président de la Chambre des représentants est une figure controversée. Mais, dans la course à l'investiture républicaine, il détient un atout de taille, son ancienneté.

Ennemi fanatique de l'Etat-providence, le speaker de la Chambre des Représentants, nouvellement élue et à majorité républicaine, estime que "tous les coups sont permis" pour paralyser le président démocrate.

Newt Gingrich, le leader de la majorité républicaine, est le véritable stratège de l'opération anti-Clinton. Et il n'a pas renoncé, malgré le soutien que l'opinion apporte au président, à redoubler d'efforts pour le faire destituer.

Son punch, sa férocité, son culot plaisent aux électeurs de base. Désormais au coude-à-coude avec Mitt Romney, le républicain Newt Gingrich est revenu dans la course.