La "Fuite du cerveau" commence comme "Malaterre", par la mise en scène d'une "fin", c'est-à-dire la mort de l'un des personnages centraux. Pour quelle raison ? Je crois que la symétrie apparente de ces deux récits est en réalité fortuite ! Dans les deux cas, il s'agit bien d'une mort, mais dans "Malaterre", c'est un "flashforward", alors que dans "La Fuite du cerveau", c'est simplement le point de départ de l'histoire qui nous concerne, à savoir la destinée du cerveau du professeur Albert.

Dans "Slava", le nouveau récit de Pierre-Henry Gomont ("Pereira prétend", "Malaterre", "La Fuite du cerveau"), le lecteur suit les péripéties de deux filous qui pillent les anciennes excentricités architecturales soviétiques, quelques années après la chute de l'empire rouge. Les maraudeurs revendent ensuite oeuvres d'art, parquet, robinetterie et mobilier au marché noir.