Avec le nouveau gouvernement, le président Paul Biya a, comme à son habitude, déjoué les pronostics, repris les choses en main et mis un terme aux vélléités de guerre pour sa succession.

"Dans un pays normal, il y aurait des élections". Le 21 décembre 2018, Bart De Wever exprime sa surprise devant la décision du roi, suite à la démission du gouvernement fédéral, de charger la coalition conduite par Charles Michel d'expédier les affaires courantes jusqu'aux élections du 26 mai 2019. Existe-t-il sur terre un pays normal ? Bart De Wever a-t-il tort pour autant ? Une démocratie qui fonctionne, ce n'est pas seulement un Parlement qui travaille. N'est-ce pas aussi un gouvernement qui est responsable devant ce parlement ?

Nombreux sont ceux qui accusent le Kremlin d'avoir commandité les assassinats d'Anna Politkovskaïa et d'Alexandre Litvinenko. Mais le pouvoir est lui-même miné par des luttes intestines.

Ce spécialiste des politiques et des modes de gouvernance ne croit plus en la capacité du gouvernement français à imposer seul ses règles du jeu. Il croit en la gouvernance. A ce qu'il appelle ″une société de choix collectifs″.

"Conversations privées avec le président" raconte de l'intérieur le quinquennat de François Hollande. Ce dernier y fait de stupéfiantes confidences et envisage sa succession. Des extraits de l'ouvrage d'Antonin André et Karim Rissouli retracent les moments forts du mandat présidentiel. A l'aune de sa lecture des "Conversations privées", l'écrivain et psychanalyse, Michel Schneider dresse son portrait du chef de l'Etat. Charlotte Chaffanjon décrypte les enjeux à venir de la candidature de François Hollande à sa propre succession en 2017.

Le favori des sondages n'a pas encore gagné, mais les tractations secrètes ont bel et bien commencé. Enquête.

L'historien dresse un parallèle entre le roi et le président: tous deux ont accédé aux commandes du pays sans l'avoir vraiment désiré. Un manque de charisme déstabilisant pour le peuple et dangereux pour le régime.

A force de finasser on perd sur tous les tableaux disent les uns, à force de ménager les différentes composantes on réforme sans blocage disent les autres.

Pourquoi cette impuissance présidentielle ?

Arnaud Montebourg et Nicolas Sarkozy partent en quête du Graal élyséen en prétendant être les seuls à pouvoir redresser le pays. Ils ne sont pas les derniers à succomber à cette prétention-là, qui gagne les esprits les plus sains comme les dirigeants les plus impopulaires. Explications. Galerie de portrait des figures tutélaires revendiquée par la classe politique française (L'homme providentiel, un mal français).

La France d'aujourd'hui ressemble à s'y méprendre à celle de l'Ancien Régime.