La thèse française consiste à dire qu'il convient d'organiser le système international sur une base multipolaire pour faire contrepoids à la puissance américaine. Pour Londres, la construction d'un monde multipolaire est à la fois dangereuse et peu souhaitable.

Tony Blair voit son projet s'essouffler. Sa "troisième voie" ne fait plus recette, les services publics britanniques restent à la traîne des pays d'Europe et il n'y a guère que sur le plan international que le Premier ministre est incontesté.

Malgré une solution pacifique, l'affaire des quinze marins britanniques capturés par l'Iran souligne la situation difficile dans laquelle se trouve Tony Blair, sur le terrain diplomatique et vis-à-vis de son opinion publique.

Pour The Daily Telegraph, la libération controversée d'Al-Megrahi illustre le conflit historique entre les intérêts nationaux et les valeurs. Malgré le poids de la realpolitik, ces dernières ne sont pas toujours perdantes.

L'euro-ignorance, qui consiste à profiter de l'UE sans s'y investir, est au coeur de la nouvelle politique étrangère britannique, analyse Lluis Bassets, le directeur adjoint d'El Pais.

Dans sa longue carrière, il a été le conseiller diplomatique des Premiers ministres britanniques. Puis, dans la soixantaine, cet ancien ambassadeur auprès de l'UE est devenu athée et fait son coming out. Devant un steak haché, il parle avec Gideon Rachman.

Le ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, multiplie les sorties très peu diplomatiques. Jusqu'à gêner Theresa May.

En déclenchant, le 29 mars 2017, l'article 50 du traité de Lisbonne, Theresa May, la Première ministre britannique, a officialisé la volonté de son pays de quitter l'Union européenne. Elle doit maintenant trouver un accord de sortie et établir une nouvelle relation avec l'UE. Aura-t-elle les moyens d'y parvenir ? Si les partisans du Brexit de la ville hautement symbolique de Hastings se félicitent de cette rupture, les Irlandais, eux, craignent pour l'avenir. Qui gagne, qui perd et qui paiera l'addition ? Tour d'horizon des conséquences d'une séparation à haut risque. Sommaire.

Le président américain sera en France pour le défi lé du 14 juillet alors qu'il ne s'est toujours pas rendu à Londres, déplore le célèbre et controversé chroniqueur londonien Piers Morgan.

Lâché par l'opinion publique, suspecté par son parti, condamné par l'Eglise, le premier ministre travailliste joue sa tête.

Sorti de la crise irakienne dans le camp des vainqueurs, le Premier ministre britannique, qui se voit volontiers en chef de file de la "jeune" Europe, fête en triomphateur son demi-siècle.