Alors que sa restauration s'engage enfin, le tiré à part de 1929 consacré à cette icône de l'architecture moderne fait l'objet d'une réédition.

Architecte, décoratrice et désigner, Eileen Gray est restée longtemps négligée par un monde réservé aux hommes. Son oeuvre, d'une modernité constante, fait l'objet d'une rétrospective inédite à Paris.

Bijou de l'architecture moderne en restauration depuis 2001, la villa d'Eileen Gray à côté de Nice ouvre ses portes au public pour quelques mois, en attendant d'autres nombreux travaux.

Dans l'entre-deux-guerres, cette Irlandaise hors cadre a bouleversé le modernisme. Rétrospective à Pompidou, racontée par la commissaire de l'expo.

Dans les années 1920, Eileen Gray était l'une des rares femmes architectes de l'époque. L'artiste qui n'avait pas froid aux yeux a conçu à Roquebrune-Cap-Martin une sublime villégiature d'avant-garde, située à deux pas du célèbre cabanon du Corbusier. Après 20 ans de tractations, la propriété magnifiquement restaurée renaît enfin de ses cendres.

Aristocrate irlandaise installée à Paris en 1902, Eilen Gray a traversé le siècle avec une boulimie de création. Peintre, photographe, sculpteur, architecte, créatrice de meubles et d'objets d'art, ce génie discret a annoncé en France le Mouvement moderne.

Restée longtemps ignorée, cette merveille de la mythique designer d'origine irlandaise Eileen Gray vient d'être restaurée. Une villa de bord de mer à proximité du célèbre cabanon de Le Corbusier.

La rétrospective que lui consacre le Centre Pompidou à Paris permet de mieux cerner la personnalité d'Eileen Gray (1878-1976), tour à tour peintre, décoratrice, designer et architecte, qui fit évoluer son art de la deuxième à la troisième dimension.