Affaibli par la répression et les redditions, le GSPC s'efforce coûte que coûte d'exister. En s'inspirant des méthodes de propagande d'al-Qaïda.

Le fondateur du GSPC a-t-il été arrêté ou s'est-il rendu aux autorités ? En toute hypothèse, c'est une très bonne nouvelle pour les services antiterroristes.

Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat vient d'annoncer son ralliement à Al-Qaida, qui lui a demandé de s'attaquer à la France. Mais ces islamistes ont-ils encore les moyens de leurs ambitions ?

Depuis le début de l'année, tout indique qu'Al-Qaida se renforce et étend son emprise. Avec ses nouveaux alliés algériens du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, elle fait des pays du Sahel une base d'entraînement. Au Pakistan, elle se réorganise à partir de son sanctuaire du Waziristan. Et, en Afghanistan, ses militants aident les talibans à regagner du terrain.

Les islamistes algériens du GSPC avaient annoncé fin 2006 leur intégration dans la nébuleuse Al-Qaïda. La série d'actions terroriste qui ont frappé quasi simultanément Casablanca et Alger la semaine dernière montre que l'organisation entend bien étendre son nouveau front sur l'ensemble de l'Afrique du Nord.

Implanté dans le nord du Mali, l'ex-groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) tente de s'allier aux rebelles locaux. Mais les Occidentaux font tout pour s'opposer à ce rapprochement dangereux

La guerre civile meurtrière qui se déroule, depuis février 2011, dans le nord de la Libye, aux abords de la Méditerranée, va probablement avoir, quelle qu'en soit l'issue, de grandes conséquences dans l'ensemble du Sahara et pas seulement dans le désert libyen.

En Algérie, après une guerre civile qui a fait 150 000 morts, des irréductibles bandits autant qu'islamistes continuent d'affronter l'armée dans les montagnes kabyles. Alors que le pays s'apprête à réélire Bouteflika, Farid Aïchoune a parcouru la région, où la peur est toujours présente.