Benoît XV fut élu pape le 3 septembre 1914. Sa position "centriste" pendant la guerre fut attaquée de tous côtés. Le cardinal Amette, archevêque de Paris, se demandait si l'attitude conciliatrice de la papauté ne finirait pas par nuire aux intérêts du catholicisme en France. Contient en annexe la "Note de paix" adressée par le pape "aux chefs des belligérants" le 1er août 1917.

En 1916, une jeune Vendéenne prétend avoir reçu un message du Christ pour bouter les Allemands hors de France. On la baptise la nouvelle Jeanne d'Arc. Pour que la France soit sauvée, il faut que la République revienne sur sa laïcité et abjure ses erreurs démocratiques. Au-delà de l'anecdote, cet épisode éclaire les rapports entre l'Eglise et l'Etat durant cette période.

Une étude du positionnement du cardinal Mercier et du pape Benoît XV pendant la Grande Guerre et une réflexion sur la théologie catholique de la guerre. Le prélat belge fut un symbole de la résistance nationale et justifiait l'effort de guerre par la cause de l'indépendance de la Belgique, alors que le pape dénonçait l'inanité d'un conflit meurtrier. ©Electre 2016

Eclaire un aspect méconnu de la Première Guerre mondiale : la participation des religieux et religieuses au combat et à l'effort de guerre, alors que la haine anticléricale est à son sommet en France depuis la séparation de l'Eglise et de l'Etat commencée en 1880. Ces héros furent pourtant rejetés par le nouveau gouvernement ; leur résistance à cette injustice donna lieu à la création de la DRAC. Electre 2015

Ce numéro est consacré au rôle qu'a joué le catholicisme durant la Première Guerre mondiale, présentant la figure de sainte Thérèse, l'importance du Sacré-Coeur pour les soldats et des hommes ayant joué un rôle particulier, comme Louis Lenoir, père Doncoeur ou encore l'abbé de Poncheville. ©Electre 2016

Une étude consacrée aux documents diplomatiques du Saint-Siège émis durant les premières années de la Première Guerre mondiale, conservés au Vatican et à Bruxelles et ouverts à la consultation publique après cent ans. L'auteur affirme que leur contenu disculpe le pape Benoît XV des accusations de complaisance envers la propagande allemande. ©Electre 2018

La présence massive des religieux et des prêtres au sein des unités combattantes pendant la Grande Guerre transformera durablement la vision des Français sur l'Eglise catholique. Le sacrifice des soldats français, dont une très grande majorité de catholiques, aura un effet bénéfique pour l'Eglise qui renouera ses relations avec l'Etat français. ©Electre 2017

Sur la base d'archives provenant de soldats (journaux, correspondances, mémoires), l'auteur cherche à réhabiliter le pape Benoît XV, durement jugé après avoir appelé à la paix plutôt qu'à l'extermination de l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale. Il s'interroge également sur la mission d'un pape en temps de guerre et de crise. ©Electre 2017