Sur les conseils d'un ami, Léon Werth quitte Paris le 11 juin 1940 pour se rendre dans le Jura. Ce voyage, qu'il espérait ne devoir durer que quelques heures, lui prendra en fait 33 jours. L'auteur se rend compte alors que la situation est bien plus préoccupante qu'il n'a bien voulu l'admettre tout d'abord. 33 jours est donc un récit d'exode en même temps qu'un témoignage historique et humain, se refusant à toute vision manichéenne. C'est une leçon contre la haine et une invitation à ne jamais désespérer de l'Homme. 33 jours permet d'aborder l'étude de l'autobiographique en liaison avec la Seconde Guerre mondiale, qui est au programme d'Histoire des classes de troisième. Ce récit permet aussi de faire travailler les élèves sur une langue claire et poétique qui n'est pas sans rappeler parfois celle de Saint-Exupéry, dont Léon Werth était un ami proche.

Ces fragments divers de Mémoires reviennent sur des souvenirs déjà contés - souvent en version différente - dans Le Sabbat, et entreprennent le récit des événements qui y font suite. Personnalité abjecte ? Soit ! Est-il besoin de commentaires ? Maurice Sachs était seul. Il plaisait : on ne l'aimait pas. Du moins répétait-il qu'on ne l'aimait pas. Il séduisait trop vite pour séduire. Trop habile pour réussir. On a souvent parlé de Rastignac à propos de Maurice Sachs, et lui-même en parlait souvent. Il y a du Balzac dans ces imbroglios de dettes, de calculs sans cesse repris, promis, compromis, dans cette puissance de l'or, aveugle comme un roc, clairvoyante comme un destin, qui pèse sur les personnages.

Très lié à Robert Brasillach, collaborateur des journaux extrémistes et antisémites avant la guerre, Maurice Bardèche (né en 1909) fut aussi un critique littéraire de talent qui s'est intéressé en particulier à l'oeuvre de Balzac. Ces mémoires présentent notamment une lecture originale de la Seconde Guerre mondiale.

4ème de couv. : "Prisonnier en Allemagne, sous-officier réfractaire, il rate le Goncourt en 1941. De cette captivité qui le brisa, il revint avec un livre d’une noirceur irrémédiable, Les Poulpes, chef-d’œuvre de dérision écrit dans une langue dont on n’a pas encore mesuré la profonde originalité. Découvert par Jean Grenier, admiré par Paulhan, Arland et Gide, ami de Henri Calet, Henry Miller, Cartier-Bresson et Malaparte, l’auteur de L’Apprenti a fait exploser les genres littéraires en forgeant une « mythologie de la réalité ». Cet ouvrage n’est pas une biographie littéraire au sens traditionnel. Après le succès de La Lutte avec l’Ange, Jean-Paul Kauffmann pousse la porte du 31, allées Damour, s’installe derrière le bureau de Guérin, s’imprègne de son univers et retrace le parcours d’un homme tendre et cassant, qui a voulu incarner de manière pathétique la figure de l’écrivain absolu.

"Robert Morel éditeur est né le 22 mars 1922 à Pont-à-Mousson. De 1939 à 1945, alors jeune instituteur, il entre dans la Résistance à Lyon. Son nom est alors associé à un mouvement de littérature clandestine, pas vraiment en tant qu'auteur, surtout en tant que diffuseur. En 1942, il publie chez l'éditeur Julliard, "L'Annonciateur" et en 1944, chez le même éditeur "La Mère". Ces deux premiers romans témoignent de son engagement total pour la foi chrétienne..." in Wikipédia, 2010-03-07

Clara fut la première femme d'André Malraux. Clara fut la première femme d'André Malraux. Rebelle et passionnée, elle évoque ici leurs années de vie commune de 1936 à 1940...