L'histoire du camp disciplinaire de Rawa-Ruska en Pologne, destiné aux prisonniers de guerre français durant la Seconde Guerre mondiale. Ouvert en 1942, il ne disposait que d'un robinet pour 12.000 détenus et fut le théâtre de plusieurs évasions spectaculaires. ©Electre 2018

Trois jours après le suicide de Hitler et à cinq jours de la capitulation allemande, le paquebot Cap Arcona évacue sur ordre de Himmler les déportés du camp de Neuengamme vers les ports de la Baltique. Le naufrage du navire, torpillé par l'aviation alliée mal informée, causa la mort de plus de 8.000 hommes et femmes. Le drame est retracé depuis le départ de Neuengamme jusqu'aux derniers moments. ©Electre 2017

M. Gall, fils de commerçants juifs aisés né en 1919 en Roumanie, devient membre du Parti communiste à l'âge de 22 ans. Emprisonné, il est déporté durant la guerre au camp de Wapniarka puis à Râbnita. Echappant par miracle à la mort, il retrouve une Roumanie d'après-guerre confrontée à la paranoïa stalinienne. Menacé par d'anciens camarades, il devra choisir l'exil à l'Ouest. Récit de vie.

Remisé dans un grenier depuis quarante ans, ce manuscrit constitue un témoignage historique de première importance sur l'univers concentrationnaire et les détenus. Carl Schrade a en effet passé onze ans dans les différents camps de concentration du régime nazi. Arrêté en 1934 à la sortie d'un déjeuner pour quelques propos critiques lancés à table, ce jeune commerçant suisse décrit avec une précision extraordinaire la vie quotidienne des détenus et de leurs geôliers. Travaux épuisants, humiliations, crimes gratuits mais aussi épidémies, maladies, rapports humains réduits le plus souvent à la brutalité et à la violence. Déplacé dans les principaux camps - de Dachau à Buchenwald ou Flossenbürg - au gré des contraintes de l'effort de guerre, Schrade livre une radiographie sans concession. Seule l'amitié de quelques camarades - dont le grand résistant français à qui il confiera son manuscrit - et le désir de témoigner le font tenir. Avec son écriture sans afféterie ni pathos et même ses inexactitudes, ce texte entre en résonnance avec ceux de Primo Levi ou d'Irène Némirovsky.

G. Scapini (1893-1976) raconte son rôle d'ambassadeur de France, de sa nomination en 1940 à son arrestation en 1944. Chargé de la protection des prisonniers de guerre français, il supervise l'ambassade de France à Berlin. En 1944, il est arrêté pour avoir refusé de reconnaître l'autorité du gouvernement de Sigmaringen et donc du gouvernement allemand. ©Electre 2021

Explorant le fonds de l'Association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique (APA) sur la Seconde Guerre mondiale, P. Lejeune se concentre sur les récits d'évasion de prisonniers de guerre. A travers cette anthologie de sept textes, il montre comment, en racontant la liberté retrouvée, ces hommes se font les héros d'une aventure personnelle au milieu de la folie collective. ©Electre 2023

L'histoire de ce château gothique transformé en prison, dans lequel environ 200 officiers alliés capturés par les nazis ont passé la Seconde Guerre mondiale à préparer des évasions malgré la surveillance de leurs geôliers. Dans cette enceinte ultrasécurisée, les alliances secrètes, les trahisons et les projets rocambolesques se succèdent jusqu'à la fin du conflit. ©Electre 2023

Etude sur l'itinéraire et les conditions de détention d'officiers, de maires, de préfets, de présidents du Conseil comme Paul Reynaud et Léon Blum et même du champion de tennis Jean Borotra. Ces personnes, par leur légitimité locale et institutionnelle, étaient déstinées à servir au Reich de monnaie d'échange, en cas d'agression.

Policier des RG, collaborateur exemplaire, Louis Sadosky est arrêté en avril 1942 dans le cadre d'une obscure affaire d'espionnage et transféré à Berlin. Pris en amitié par un officier SS, il a droit à un traitement de faveur et n'ignore rien de la volonté des nazis d'exterminer tous les Juifs. De retour à Paris, il rédige ce rapport tout en jouant un rôle actif dans la traque des Juifs.