Onze ans après le prometteur "Innocence", son nouveau long métrage s'apparente, de fait, à une expérience unique de cinéma. D'autant plus remarquable que peu de réalisatrices se sont aventurées dans ce registre. Au croisement du fantastique et du surréalisme, mais encore du cinéma bis et de l'art expérimental, nous voici bel et bien en présence d'une personnalité atypique, culottée et entière. Donc d'un univers passionnant.

Ryan Gosling l'adore. Nous aussi. Mais son imaginaire effraie le cinéma français. Onze ans après "Innocence", Lucile Hadzihalilovic revient avec un nouvel ovni, "Evolution", et il serait vraiment temps que son fan-club s'agrandisse. On refait les présentations, une bonne fois pour toutes.