Au cours des derniers mois, la COVID-19 a été au centre des préoccupations et de l’attention de chacun. Les patients dialysés, et surtout ceux hémodialysés en centre, représentent une population particulièrement à risque de contamination vu la nécessité de se rendre à l’hôpital plusieurs fois par semaine et compte tenu de leur fragilité intrinsèque liée au statut de malade rénal chronique, un âge souvent plus avancé, et de nombreuses comorbidités. Ils ont donc un risque de développer une infection grave et potentiellement mortelle.

Le centre universitaire des maladies rénales du centre hospitalier universitaire de Caen Normandie (14) est dédié à la prise en charge ambulatoire des patients atteints d'une maladie rénale chronique, dont ceux qui sont traités par dialyse ou transplantés. Ce sont des patients fragiles et, pour beaucoup d'entre eux, la venue au centre est inévitable pour leur prise en soins. Face à la pandémie de Covid-19, les équipes soignantes ont fait preuve d'une grande capacité d'adaptation, de créativité même, pour les accueillir et les soigner dans des conditions optimales de sécurité.

La maladie rénale chronique est évolutive et concerne environ 3 millions de personnes en France. Au cours de son existence, le patient pourra être traité suivant différentes modalités. Au stade ultime de cette pathologie, un traitement de suppléance doit être mis en place. Les infirmiers de coordination et/ou les infirmiers en pratique avancée sont un maillon essentiel dans le parcours de soins du malade insuffisant rénal. La dialyse à domicile, (hémodialyse ou dialyse péritonéale) offre de nombreux avantages tant pour le patient que d'un point de vue médico-économique.

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