En 1986, année où le Texas célébrait le 150e anniversaire de l'illustre bataille, Bobby Jackson commençait à enseigner en collège l'histoire de l'Etat. Ce professeur atypique, adoré de ses élèves, aime revisiter en classe les épisodes fondateurs de l'identité texane.

Pierre Grosser prolonge ici le débat sur l'histoire mondiale auquel ″Vingtième Siècle″a déjà consacré un article. Il contextualise tout d'abord l'émergence, aux tats-Unis,de ce courant historiographique et en montre les enjeux en termes d'enseignement. Il souligne ensuite combien l'approche américaine est loin d'être dominante : l'histoire mondiale relève aussi d'autres traditions nationales. Enfin, il relativise les succès de ce courant, y compris aux tats-Unis, et reprend les critiques qu'il suscite.