En Indonésie, la découverte de fossiles de bipèdes de très petite taille remet en question l'arbre généalogique de l'humanité.

"Il était une fois un petit homme des bois..." Et si la légende qui court sur l'île indonésienne de Flores n'en était pas une ? Car c'est là qu'ont été trouvés les fossiles d'une nouvelle espèce humaine.

Un des mystères entourant l'espèce humaine naine de l'île de Florès vient d'être résolu. De nouvelles datations reculent le moment de sa disparition et modifient les termes de son éventuelle cohabitation avec Homo sapiens.

A partir de quelques ossements exhumés sur une petite île d'Indonésie, un groupe de sculpteurs et de scientifiques a reconstitué Homo floresiensis grâce à des techniques médicolégales de pointe.

Depuis la découverte sur l'île indonésienne de Flores, en 2003, des fossiles d'un petit homme qui aurait vécu il y a 13 000 ans, la même polémique qui avait été suscitée par Neandertal se répète avec Homo Floresiensis : s'agit-il d'un homme moderne atteint d'une pathologie ou d'une nouvelle espèce du genre humain, contemporaine d'Homo sapiens ? Des nouvelles études sur les os de l'étrange hobbit précisent le débat.

Depuis huit ans, le mystérieux petit homme de Flores peine à trouver sa place dans l'arbre généalogique : nouvelle espèce ? H. sapiens ″malade″ ? Une nouvelle étude relance le débat.

Le débat est clos : les fossiles retrouvés sur l'île indonésienne appartiennent bien à une nouvelle espèce d'Homo. Une espèce naine, qui défie l'imaginaire. Thomas Cavaillé-Fol a suivi ses traces.

Cette fois, c'est sûr ! Il y a 18 000 ans seulement, des hommes d'une espèce différente de la nôtre vivaient encore sur Terre. "SVJ" a rencontré en exclusivité leur star, la Dame de Flores.

L'homme de Florès ou Homo floresiensis, mis au jour en 2004 sur l'île de Florès en Indonésie, caractérisé par sa petite taille et son petit cerveau, continue de susciter des débats passionnés chez les chercheurs ; faisait-il partie, ou non, des Homo sapiens ou des Homo erectus ? L'étude récente d'un crâne fossile (L81) apporte des éléments de réponses et ouvre de nouvelles perspectives sur l'évolution humaine.