Peu après la reprise des championnats de football, en août, des rencontres ont été interrompues à la suite d'insultes de la part des supporteurs jugées à caractère discriminatoire. Une décision soudaine qui fait du bruit dans les tribunes. Sommaire. Est-il si malin d'interdire ? Les coulisses d'une décision très politique. Censurer les slogans ? Pas de bière pour les uns... du champagne pour les autres. Ces petits plaisirs pointés du doigt.

D'un côté, une ministre des Sports, Roxana Maracineanu, déterminée à éradiquer des stades les slogans issus d'un champ lexical homophobe. De l'autre, des supporters baignant dans une culture commune faite d'esprit de provocation et de masculinité exacerbée. Au milieu, des arrêts de matchs, des bisbilles entre le ministère et la Fédération française de football et une question de fond : vu le niveau global d'homophobie dans le pays, est-il utile de sanctionner des "enculés" lancés à la volée sans avoir pris le temps de déconstruire la portée de cette insulte dans les esprits ?

En nombre croissant, les collectivités locales polonaises qui se déclarent “sans idéologie LGBT” s’exposent désormais à des réactions du reste de l’Europe, comme des suspensions de jumelage, voire peut-être de versements de subventions de l’Union Européenne.

La Cour suprême américaine a établi que licencier un salarié à cause de son orientation sexuelle était interdit. Pour ce chroniqueur gay, qui dresse un parallèle avec le mouvement Black Lives Matter, rien n’aurait été possible sans les émeutes du Stonewall Inn, en 1969, contre les brutalités policières.

Pas facile d'être homo dans les années 1960. Mais ce soir-là, les clients d'un bar gay de New York disent stop au harcèlement de la police. Et lancent, sans le savoir, le début du mouvement des droits LGBT, dont on célèbre ce mois-ci les 50 ans.

Chaque mois, un chercheur, une chercheuse, nous raconte sa thèse sans jargonner. La chercheuse en sociologie et géographie sociale Sarah Jean-Jacques étudie l'expérience des lesbiennes dans l'espace public, marquée par la lesbophobie.

A 16 et 26 ans, Jules Porier et Finnegan Oldfield crèvent l'écran dans "Marvin", d'Anne Fontaine, où ils jouent le même personnage enfant puis jeune adulte. Un superbe pas de deux.

Le jeune auteur d'"En finir avec Eddy Bellegueule" est célébré aux Etats-Unis, où la presse l'encense et les plus grandes universités l'invitent. "L'Obs" l'a suivi.

Pour la première fois, en août 2023, un Ougandais de 20 ans a été inculpé pour « homosexualité aggravée », un délit passible de la peine de mort depuis que l'une des lois anti-homosexualité les plus sévères au monde y a été promulguée, fin mai.

Fondé à San Francisco en 1979, le mouvement des Soeurs de la perpétuelle indulgence a essaimé partout dans le monde. Ces “drag-nonnes” bénévoles jouissent désormais d’une vraie reconnaissance, à l’heure où les attaques contre les LGBTQI redoublent.