Hélène, fille naturelle de l'ancien président ivoirien, réclame un sixième de la fortune de son père

Afin de financer la restauration de l'hôtel Massera, l'une des résidences parisiennes de l'ancien président, l'Etat ivoirien a vendu une partie du luxueux mobilier.

Quinze ans après la disparition du Vieux, Hélène, l'une de ses filles, n'a touché que des miettes de son fabuleux héritage, estimé entre 50 et 100 millions d'euros. Mais elle ne renonce pas à faire reconnaître ses droits

Président de 1960 à 1993, Félix Houphouët-Boigny avait voulu faire de son village natal la capitale de la Côte-d'Ivoire. Un rêve qui reprend vie sous la houlette de Laurent Gbagbo

Intronisé à la hâte avec l'appui de Paris, le successeur du président ivoirien décédé la semaine dernière va devoir gérer la banqueroute totale laissée derrière lui par "le sage d'Abidjan".

″La tempête internationale se calmera. Il suffit d'attendre″, a estimé, le 14 décembre 2010 sur ″France 24″, l'ancien premier ministre ivoirien Pascal Affi N'Guessan, proche de M. Laurent Gbagbo. Lequel refuse de céder la place à son adversaire, déclaré vainqueur par les organisations panafricaines et les Nations unies. Les raisons de ce bras de fer sont à rechercher dans la succession ratée du père de l'indépendance, Félix Houphouët-Boigny.

C'est l'histoire d'un héritage fabuleux, estimé à près de 100 millions d'euros, autour duquel des membres de la famille de l'ancien président ivoirien continuent de se déchirer. Quitte à contester les dispositions prises par le « Vieux ». Enquête.

Lorsqu'il meurt, en 1993, les Ivoiriens pleurent "le plus grand baobab". Félix Houphouët-Boigny est bien le père de la Côte d'Ivoire moderne. Avec ses lumières et ses ombres. Un parcours qui donne aussi à comprendre un pays dans la tourmente.