Pour leur 21e édition, les Rendez-vous de l’Histoire, à Blois, s’intéressent à «la puissance des images». C’est aux origines de cette «civilisation des images» dont nous sommes les héritiers que nous vous invitons. Au Moyen Age, pendant qu’à Byzance on se déchire pour savoir s’il faut adorer ou détruire les icônes, que le judaïsme et l’islam proscrivent toute représentation de Dieu, en Occident s’impose l’idée que les images sont non seulement licites mais nécessaires. Ouvrant la voie à une formidable profusion. Sommaire. «Au Moyen Age, pas d’images interdites !». L’Islam ou l’image rare.

Au Moyen Age, les peintres construisent, à Byzance comme en Italie, de savantes compositions en abyme (une oeuvre est placée à l’intérieur du même type d’oeuvre) avec lesquelles ils dévoilent toute la maîtrise de leur art. Ces peintures permettent de découvrir la place des images saintes dans les pratiques de prière du monde chrétien, orthodoxe comme catholique. De telles représentations dévoilent aussi au spectateur leurs différents sens : dévotionnel, liturgique, parfois politique et, enfin, historique.