Longtemps, l'aristocratie et le clergé se sont partagé la capitale. Aujourd'hui, les copropriétaires sont majoritaires devant les rentiers, en perte de vitesse, et la Mairie, qui ne cesse d'accroître son emprise. En exclusivité, une autre photographie de la Ville Lumière

Depuis la Révolution française, la capitale n'a pas fini de changer de visage. Propriété jadis du clergé et de la noblesse, elle est aujourd'hui, pour l'essentiel, entre les mains d'une multitude de copropriétaires. Pour la première fois, un livre tente d'évaluer ce patrimoine colossal. « L'Express » le révèle en exclusivité.

Plus c'est grand, plus ça baisse.

L'immobilier de la capitale retrouve sa hiérarchie de valeurs.

Décryptage des retombées des vagues d'attentats à Paris en 2015 sur le marché de l'immobilier de prestige parisien en 2016. Les attaques ont bien évidemment occasionné reports de visites, attentisme et fébrilité dans les semaines qui ont suivi les évènements, mais les professionnels restent confiants. Ils bénéficient de l'analyse du marché à Londres, Madrid ou en Israël où les violences sont venues impacter l'immobilier de prestige mais jamais durablement.

Inquiètes du climat fiscal, les grandes fortunes s'exilent de plus en plus, laissant derrière elles hôtels particuliers et six-pièces de luxe. De quoi faire exploser l'offre haut de gamme de la capitale... et chuter les prix.

Le mètre carré a franchi les 10 000 euros. Cette flambée - 66% en dix ans - modifie la physionomie de la capitale.

Fini la flambée des prix... Celle qui était alimentée par des vendeurs trop gourmands, celle qui surfait sur la reprise économique, celle qui battait tous les records avec les conquérants de l'Internet ou les millionnaires du Nasdaq et autre CAC 40.