Le psychanalyste Jacques-Alain Miller est confronté à un contrôle fiscal approfondi. Les enquêteurs le suspectent d'avoir omis de déclarer des consultations réglées en espèces.

Qui a profité de la croissance l'an dernier ? Le secteur public, qui a prélevé en impôts et en cotisations sociales plus des deux tiers des richesses créées ! Les prélévements obligatoires ont explosé.

Dans la plupart des pays, la fiscalité fait aujourd'hui l'objet d'un intérêt accru en liaison directe avec l'impératif de réduction des déficits et de soutenabilité des finances publiques. Ce retour de l'impôt, souvent qualifié de « mobilisation fiscale », ne repose pas toutefois sur un sens de l'impôt partagé par l'ensemble des citoyens-contribuables. C'est au final la légitimité du système fiscal qui est en question.

L'objectif de cet article est d'appliquer une grille de lecture sociologique à la question de l'inégalité devant l'impôt. Les conditions de production de la loi fiscale et sa mise en oeuvre par les agents de l'administration renvoient à des mécanismes sociaux qui sont à l'origine des différences de traitement entre contribuables. Cet accroissement des inégalités face à la contrainte fiscale n'est pas sans influence sur l'évolution du rapport à l'impôt.

Le point, début 2010, sur le peu de discussions en France autour de la fiscalité du secteur du transport, alors que les débats se multiplient autour de la pertinence et de l'efficacité de la politique fiscale nationale. Les taxes du secteur sont pourtant assez nombreuses, et visent essentiellement à fournir des ressources financières afin d'adapter l'offre de transports à la demande des usagers.

Simplification... A chaque fois qu'un ministre des finances présente à la mi-septembre les réformes fiscales qui entreront en vigueur l'année suivante, le mot revient comme un leitmotiv.