Plus de deux cents tribus indiennes ont été autorisées à exploiter des casinos dans leurs réserves. La manne qui en découle permet aux populations d'entrevoir une certaine autonomie et une dignité retrouvée.

Aux Etats-Unis, des Blancs qui retrouvent dans leur généalogie un aïeul cherokee ou ojibwe peuvent se déclarer "Indien". Certains s'intègrent même dans une tribu. Une façon nouvelle d'affirmer son identité.

Un vent chargé de dollars souffle sur les réserves indiennes, aux Etats-Unis. Plus d'une centaine de tribus se lancent dans l'ouverture de salles de jeux et de casinos, seul moyen d'échapper à la misère. Mais cette nouvelle richesse fait-elle le bonheur de tous les Indiens ?

Pendant des siècles, le "Nouveau Monde" a nié les racines millénaires qui liaient les peuples premiers à leur terre.

Certains chercheurs l'avaient présenti. Deux publications récentes le prouvent : l'esclavage fut une pratique courante chez certaines tribus indiennes d'Amérique du Nord. Il faut donc, à rebours des mythes romantiques, faire son deuil de la prétendue "bonté" des peuples dits primitifs.

Il a incarné la résistance des Indiens face à l'irrémédiable progression des "Longs-Couteaux". Alors qu'une exposition sur les Indiens s'ouvre ce mois-ci à Boulogne-Billancourt, qui était donc Sitting Bull, héros légendaire des Sioux ?.