Les nouvelles de grande santé se succèdent pour le cinéma français. Après l'excellente fréquentation des salles hexagonales en 2011, on apprend sa progression sur les marchés étrangers. Mais pour quels films ?

Trois événements simultanés soulignent la fragilisation du cinéma indépendant américain dans ce qui reste sa capitale

Rien ne va fort, en ce début d'automne, dans l'industrie des images consommées. Certes, ce n'est pas parce que les parachutes dorés se mettent en torche qu'il y a moins de spectateurs dans les salles ni parce que la banque Lehman Brothers a fermé boutique que les audiences d'émissions télévisées s'écroulent. La mécanique n'est pas si simple, et le trouble ne date pas de la tornade financière de la fin de l'été. Mais s'il est trop tôt pour interpréter les chiffres, on peut toujours les enregistrer. Avec quelque inquiétude

Les jeunes désertent la télé au profit des sites de loisirs sur le Net. Un défi majeur pour Hollywood, qui voit décliner les audiences de ses grands networks et les ventes de ses DVD.