Départs de dirigeants, cessions d'activités, dette inquiétante à rembourser... Le studio de Luc Besson affronte de lourds défis après l'échec en salles de sa dernière superproduction. Un dossier qui est aussi politique.

Les films se regardent de plus en plus sur smartphone, tablette ou ordinateur et les plateformes de vidéo par abonnement se multiplient. Et la salle de cinéma dans tout ça ? Etat des lieux d'une

En novembre dernier, le marché des crypto-monnaies atteignait les 3000 milliards de dollars, un nouveau record. De quoi donner des idées à ceux qui se verraient bien financer le cinéma de demain avec l'argent du futur... Voici leur business plan.

NFT. Trois lettres devenues en quelques années synonymes d'eldorado pour certains producteurs, distributeurs, financiers... et aussi pour les margoulins et zozos en tout genre. Financer un film, faire des bénéfices avec des goodies numériques, rêver de diffusion d'oeuvres hybrides dans le métavers ; voilà qui semble aujourd'hui possible. Jusqu'à ce que le marché, les possibilités technologiques et les autorités viennent rappeler au monde de la fiction la froideur du réel. Sommaire. Quand le cinéma fout les jetons. PLUSH un sou.

Refonte de l'accord avec Canal+, nomination de Dominique Boutonnat à la tête du CNC et omnipotence de Netftix : le système de financement du cinéma d'auteur français traverse depuis un an une crise d'adaptation inédite. Enquête pour saisir les enjeux de ces mutations.

Depuis quelques années, des sociétés chinoises investissent dans le financement de films américains. Cela peut paraître surprenant alors qu'un nouveau type de guerre froide semble opposer les Etats-Unis et la Chine, mais cette hostilité n'est pas nouvelle et essentiellement unilatérale, à l'initiative de Donald Trump. Dans un autre domaine, depuis des années, beaucoup de zones portuaires américaines sont gérées par des sociétés chinoises. Les ports avaient besoin de capitaux, et les compétences des Chinois en matière de gestion portuaire sont mondialement reconnues.

Élu président de l'Argentine sur la promesse de découper l'État "à la tronçonneuse", le polémiste d'extrême droite Javier Milei s'est attaqué sans attendre au modèle de financement du cinéma national, bénéficiaire d'une politique protectionniste ayant porté ses fruits depuis 80 ans. Un mauvais film d'horreur qui force le milieu à se mobiliser massivement pour ne pas disparaître.