Une réflexion sur la modernisation comme phénomène social à travers une analyse des différentes modalités de sa mutation en Occident. L'anthropologue montre également comment certaines sociétés se sont intégrées dans ce mouvement d'ensemble tout en conservant leurs particularités. ©Electre 2024

Une présentation du fonctionnement et des logiques du cerveau humain permettant de mieux comprendre le processus de décision. ©Electre 2024

Journaliste à l'AFP, Hervé Asquin nous invite dans les coulisses d'une institution critiquée mais cruciale : la Cour européenne des droits de l'Homme, née en 1959 et dernier rempart contre les atteintes aux droits de l'Homme dans quelque 46 pays membres du Conseil de l'Europe – la Russie s'étant retirée en 2022. Dans l'esprit de ses pères fondateurs, la Cour européenne des droits de l'homme, créée en 1959, se voulait " une conscience qui sonne l'alarme ". Au fil des ans, elle est devenue pour plus de 800 millions de citoyens et de résidents, de l'Atlantique au détroit de Béring, le dernier rempart contre les dérives autoritaires et les atteintes aux droits fondamentaux. Aussi méconnue qu'indispensable, cette cour de justice paneuropéenne, qui étend son autorité sur quarante-six États – depuis le retrait de la Russie en 2022 –, forme l'esquisse judiciaire des États-Unis d'Europe dont rêvait Churchill au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Ses décisions s'imposent à tous, et donc à la France, dans d'innombrables domaines, qu'il s'agisse de la GPA, de la liberté d'expression, de la garde à vue et, demain peut-être, de l'urgence climatique. Foncièrement progressiste, la CEDH, qui siège à Strasbourg, est honnie par l'extrême droite et la cohorte des populistes, souverainistes et autres conservateurs en mal d'électeurs. Ses plus farouches adversaires n'hésitent pourtant pas à s'y précipiter quand leurs propres intérêts sont en jeu... Hervé Asquin rappelle la genèse épique de cette instance aux pouvoirs sans équivalent, dévoile ses coulisses et détaille ses décisions emblématiques, qui façonnent le droit européen et les libertés fondamentales sur le continent.

Le biologiste dresse un état des crises sociale, politique ou climatique qui touchent la France, et dénonce la logique de cohérence politique qui conduit à une logique de blocs. Il fait l'éloge de l'incohérence en s'appuyant sur les mécanismes à l'échelle cellulaire des plantes et des organismes prouvant leurs facultés d'adaptation, et s'en inspire pour proposer des principes de gestion de crise. ©Electre 2024

Cette exposition retrace l'influence de l'impressionnisme français sur la peinture américaine à travers plus de 70 tableaux peints en France comme aux Etats-Unis entre 1880 et 1900.

Une étude consacrée à l'oeuvre de l'écrivain iranien Sadegh Hedayat, dans laquelle il dépeint sa vie insupportable, sa mélancolie et son inquiétude face à un destin cruel. L'auteur analyse notamment l'influence des idées surréalistes sur ses écrits, particulièrement à travers André Breton. ©Electre 2024

Pour défendre la place de la littérature dans notre "monde moderne", j'ai choisi un titre choc, claquant comme un étendard, agressif, combatif, et même un peu provocateur. En effet, j'ai le sentiment que certains d'entre nous doutent d'elle aujourd'hui, de sa valeur, de son pouvoir, de son utilité, de son avenir... Je résumerai cette méfiance en peu de mots : la littérature, ça ne paye pas, ou ça ne paye plus. Dans une société dominée par les lois du marché, on en vient forcément à se demander : que vaut la littérature comme placement ? Ou même : quel rendement, quel retour sur investissement peut-on espérer de la lecture ? Car la lecture prend du temps, beaucoup de temps, et l'écriture encore davantage. Or, nous cherchons de plus en plus à gagner du temps, à faire vite, à améliorer notre productivité. "La littérature, ça paye ! " Pour aller à l'essentiel, entendrai ce slogan en deux sens : d'une part, "combien ça rapporte à son auteur" ; d'autre part, "combien ça rapporte à son lecteur"

Ce livre n'avait pas pour objectif initial de proposer des "leçons" de conduite des entreprises, encore moins une étude approfondie du chef d'oeuvre de Machiavel. Mais au fil de la lecture du Prince, le projet s'est imposé de permettre aux entrepreneurs, dirigeants et autres acteurs de la vie économique de découvrir ou de redécouvrir ce texte sous une nouvelle perspective, laquelle se révèle d'une étonnante pertinence, et d'une grande actualité, dans leur quotidien de gestionnaires.L'ouvrage suit au plus près la structure du Prince, en ne modifiant pas, volontairement, l'ordre des chapitres, ce qui permet de mieux appréhender le texte dans sa globalité et sa cohérence..  

Une analyse de l'influence du groupe Disney sur la saga Star Wars depuis le rachat de Lucasfilm par la supercompagnie américaine le 30 octobre 2012, notamment au travers des épisodes VII, VIII et IX qui concluent la saga initiée par George Lucas avec la première trilogie entre 1977 et 1983. L'auteur étudie ainsi la réinterprétation de ce produit culturel par la firme multimédia. ©Electre 2021