L'insuffisance cardiaque est la première cause d'hospitalisation des plus de 60-65 ans en France, avec un taux de réhospitalisation en hausse. Ce qui explique des coûts de santé très élevés dans l'ensemble des pays occidentaux et aux Etats-Unis. La télésurveillance est une des pistes étudiées pour réduire ce taux de réhospitalisation : elle devient une réalité et devrait faire évoluer le métier d'infirmière dans les années à venir.

La consultation précoce après une décompensation cardiaque complète et renforce la prise en charge hospitalière d'insuffisants cardiaques sévères. Son objectif est d'éviter une nouvelle décompensation dans la période de vulnérabilité. Elle s'appuie sur le partenariat actif du patient et sur l'expertise et la complémentarité de différents professionnels, spécialisés dans l'insuffisance cardiaque et dans l'éducation thérapeutique : cardiologue, infirmière et diététicienne.

L'utilisation des diurétiques de type thiazide a été controversée en raison des divers troubles métaboliques qu'ils sont susceptibles d'induire comme manifestations indésirables, notamment les effets diabétogènes. Ces manifestations sont cependant moins marquées pour des faibles doses d'hydrochlorothiazide et pour les thiazidiques apparentés comme la chlorthalidone et l'indapamide.