Amateur de défis littéraires, Thomas Clerc s'inscrit aujourd'hui dans les traces de Georges Perec. Dans ″Intérieur″, il décrit minutieusement son appartement, pièce par pièce, objet par objet. A travers cet inventaire, il écrit le roman de sa vie.

Son "Intérieur" a enchanté la rentrée littéraire 2013. Quand beaucoup de romanciers se plongent dans les tranchées et les révolutions, Thomas Clerc décrit pièce à pièce son appartement. Effeuillage d'un méthodique dilettante.

L'architecture et la manière dont nous nous exposons à elle, engendrant des espaces qui nous perturbent et avec lesquels nous interagissons, semble l'objet de prédilection de Thomas Clerc, écrivain et performeur (il est aussi enseignant en littérature et critique sur les ondes radiophoniques et dans la presse). Avec "Intérieur" (2013) nous entrons dans le territoire de son appartement, machine à habiter comme machine à écrire, de la rue du Faubourg Saint-Martin, mais nous ne verrons rien de la ville.

En lisant le dernier récit de Jean-Jacques Salgon, en découvrant les explorations digressives qui le structurent, nous pensons à une autre lecture marquante, de septembre 2013 celle-ci, sur laquelle nous souhaitons revenir.