Dès le mois de juin, la 5G sera accessible dans certaines villes françaises. Plus de numérique partout, tout le temps. Ça peut faire envie. Mais ça creuse un peu plus notre tombe environnementale.

Dans un marché français des télécommunications trusté par les opérateurs Orange et SFR, le déficit d'offres adaptées aux PME sur les réseaux en fibre optique pénalise leur transformation numérique et bride le développement économique de certains territoires. Dans ce cadre, l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) prépare pour fin 2020 une régulation qui sera décisive pour renforcer la concurrence. Explications. Pas de chiffres.

Pour la première fois, les ventes de smartphone en valeur et en volume ont reculé en France en 2019, -5 %, suivant un mouvement similaire à l'échelle mondiale. Les consommateurs changent moins souvent de téléphone et cela se répercute sur les chiffres du secteur. Pour contrer cette tendance, les fabricants comptent exploiter la future explosion de la 5G, qui pourrait avoir lieu dès 2020, afin de sortir de nouveaux modèles spécifiques. Sony et Huawei ont déjà effectué plusieurs annonces allant dans ce sens.

Les opérateurs de téléphonie français se disputent autour du déploiement de cette technologie dernière génération.

En 1986, la première génération de réseau mobile 5G permettait de passer des appels. Au début des années 1990, la 2G permettait l'envoi de SMS et de photos. En 2004, la 3G permettait de surfer sur Internet et en 2011, la 4G permettait l'Internet mobile. A quoi est censée servir la 5G ? A quel prix écologique et social ?

Les enchères pour l'attribution des fréquences de la 5G ont commencé fin septembre 2020 en France. Le déploiement de cette nouvelle génération devrait ainsi s'amplifier, de même que les critiques qui l'entourent. De nombreux élus locaux s'opposent en effet à sa démocratisation et à l'installation d'infrastructures dédiées, dénonçant une course à la technologie sans aucun sens environnemental, ou s'interrogeant sur les potentiels risques liés aux ondes.

Le réseau de cinquième génération pour la téléphonie mobile va peu à peu être déployé dans l'Hexagone dès l'an prochain. Avec la promesse de débits plus importants et d'innovations technologiques comme l'Iinternet des objets ou la voiture autonome.

L’année 2019 a été celle de la mise en place, dans le monde, des premiers réseaux et offres commerciales de la nouvelle génération de téléphonie mobile. En France, les choses s’accélèrent. Si diverses applications industrielles pourraient à terme voir le jour, il n’est pas certain que le particulier trouve un intérêt à la 5G. Et son impact sanitaire n’a pas encore été évalué.

Si les réseaux de cinquième génération vont multiplier les débits par dix et ouvrir la voie à des services innovants, des questions autour de l'impact des ondes électromagnétiques sur notre santé se posent.

Quelques secondes pour télécharger une série sur son téléphone, des millions d'objets connectés entre eux... Pendant que les spécialistes annoncent une révolution, les polémiques enflent.

La mise en place de la 5G en France suscite des tensions. Ses partisans y voient un outil stratégique, tandis que ses opposants critiquent une course effrénée à l'innovation entraînant un accroissement de l'empreinte écologique des nouvelles technologies. Décryptage. Pas de chiffres.

Faut-il retarder le déploiement de la 5G comme l'a suggéré la Convention citoyenne sur le Climat? Le gouvernement a décidé que non : la mise aux enchères des fréquences commence la première semaine d'octobre 2020 et Emmanuel Macron a comparé ceux qui s'y opposent à des "amish". A écouter ses détracteurs, la 5G n'est pas un "progrès" mais cristallise la logique folle qui mène le monde à la catastrophe écologique. "L'Obs" analyse les arguments des uns et des autres et fait débattre l'ancienne ministre Fleur Pelleruin (pro-5G) et le philosophe Dominique Bourg (anti). Sommaire. 5G, le procès.