Une page se tourne dans les relations Iran-Occident. Après trois décennies de défiances, de crises, voire d'invectives, dernier rebondissement en novembre dernier avec la ratification d'un accord "historique" sur la question clef du nucléaire. Les voyageurs reprennent déjà les chemins de la Perse éternelle. A travers deux villes emblématiques, Ispahan la belle et Téhéran la rebelle, état des lieux métaphorique d'un pays attachant et très sûr, malgré les clichés tenaces.

Depuis 2014, à la faveur du réchauffement des relations avec l'Occident, consécutif à l'arrivée au pouvoir du président Hassan Rohani, l'Iran voit à nouveau les voyageurs affluer, pour découvrir les merveilles de l'ancienne Perse. D'Ispahan à Persépolis, en passant par Téhéran ou Shiraz, l'accueil exceptionnel du peuple iranien augure à merveille le début d'une nouvelle ère.

Dans les décors enchanteurs de l'Ouest, nos journalistes sont allés à la rencontre d'un pays où le vent du changement souffle fort.

A quelques kilomètres à l'ouest d'Ispahan et de Persépolis, joyaux de la civilisation perse, la région méconnue des Monts du Zagros cache un havre de fraîcheur et de liberté au milieu du désert iranien.

Le pays des poètes et des roses ouvre à nouveau ses portes. Il est temps de redécouvrir la Perse des légendes : celle des vieillards à barbe teinte, des coupoles d'or d'Ispahan, des cavaliers de la steppe et des palais de Persépolis...

A l'heure du renouveau iranien, les grands déserts de la Perse orientale gardent intacts leur parfum d'aventure, où se mêlent l'odeur des épices et la saveur des rencontres fortes.

Au centre du plateau iranien, le vaste désert salé du Dasht e-Kavir abrite dunes de sable, montagnes sculpturales et oasis rafraîchissantes. Découverte en douceur, au rythme d'une randonnée chamelière.

Il faut se perdre dans l'entrelacs des venelles sinueuses soigneusement protégées des rayons du soleil. Les maisons en pisé ont la couleur de la terre, et les toits ont la forme d'un dôme.