Les enjeux sont multiples. Pour Israël, faire l'union nationale autour du Premier ministre. Pour l'Iran et la Syrie, montrer qu'ils peuvent déstabiliser le Moyen-Orient. A Tel-Aviv, la vie continue.

Pris au piège de ses contradictions, le mouvement islamiste est écartelé entre la solidarité sunnite, qui lui dicte de rompre avec l'lran et la Syrie, et la nécessité stratégique de conserver des alliés de poids.

Près de quatre ans après l'opération Plomb durci, les islamistes de Gaza disposent de missiles qui peuvent atteindre Tel-Aviv et Jérusalem. Un risque que Netanyahou n'entend pas courir à deux mois des élections générales en Israël.