Destruction de matériels sensibles, voire nucléaires, opération symbolique ou répétition générale avant une offensive contre l'Iran ? Le bombardement par Tsahal, le 6 septembre 2007, d'une station de recherche syrienne demeure un mystère.

Face à une nouvelle donne géostratégique défavorable, de hauts responsables de l'appareil sécuritaire israélien réclament la reprise des pourparlers avec la Syrie.

Israël doit négocier un accord de paix avec la Syrie. Ce serait plus profitable, affirme le quotidien conservateur "Yedot Aharonot", que de mener des pourparlers stériles avec les Palestiniens.

la Syrie et l'Etat hébreu se préparent à la guerre et le font savoir. Pourtant, aucun des deux pays n'y a vraiment intérêt, estime le quotidien de la gauche israélienne.

L'incursion de l'aviation israélienne menée le 6 septembre 2007 sur le territoire syrien avait un but précis : prouver que Tsahal est capable de répondre à toute menace régionale. Un avertissement pour Téhéran.

Incapable d'affronter l'armée israélienne dans une guerre classique, Damas s'est lancé il y a une dizaine d'années dans la constitution d'une force de frappe sur des missiles à charges chimiques.

Déjà en 1996 et en l'an 2000, des négociations israélo-syriennes avaient eu lieu à différents niveaux, en présence de diplomates américains. Elles avaient achoppé sur des détails - et sur la crainte de Damas de perdre son image de défenseur de la cause arabe.

Le Nouveau premier ministre israélien et le rpésident syrien ne se sont pas encore parlés, mais les amabilités qu'ils échangzent en public confirment la réouverture prochaine des négociations.

En offrant à Hafez el-Assad l'évacuation totale du plateau du Golan en échange d'un accord de paix, le Premier ministre israélien espère changer le visage du Proche-Orient et remporter les élections législatives d'octobre.

Qui va tirer le premier, Hafez el-Assad ou Benyamin Netanyahou ? Selon les experts, l'un et l'autre pourraient juger le moment venu d'en découdre, et chacun des deux soupçonne l'autre de préparer une offensive surprise.

En attaquant la Syrie, Sharon cherche à apaiser son opinion publique après le terrible attentat de Haïfa, tout en signifiant qu'Israël est décidé à agir contre les protecteurs des terroristes.